Les femmes francophones appartiennent aux Communautés de Langue Officielle en Situation Minoritaire (CLOSM) en Colombie Britannique. En effet, même si le français est une des deux langues officielles du Canada, la Province n’a pas entériné la loi des langues officielles, et ne garantit pas donc de services accessibles aux personnes francophones dans leur langue.
La communauté francophone de la Colombie-Britannique, malgré son expansion, a très peu accès à des services directs en français. Ceci a grandement nuit à assurer un soutien aux personnes dans le besoin, notamment les femmes francophones, amplifiant les problèmes sociaux et économiques de plusieurs de ces personnes.
Le comité Justice de Réseau-Femmes C.-B. a lancé un sondage pour en apprendre plus sur les expériences des femmes en situation de séparation et/ou de violence pour mieux orienter ses efforts afin de mettre en place des services pour les femmes francophones de la province en situation de séparation ou divorce.
Voici les résultats de ce sondage qui a été mené auprès de 17 femmes en Colombie-Britannique.
Plus particulièrement, les femmes francophones qui sont en situation de séparation et de divorce, trouvent une difficulté à avoir accès aux services judiciaires et psychologiques appropriés en Français.
Elles font alors face une barrière systémique importante qui les empêchent d’avoir un accès équitable aux ressources et aux services pour répondre à leurs besoins. De plus, plusieurs d’entre elles sont dans une situation de dépendance financière et peuvent aussi être dans une situation ou à risque de violence entre partenaires intimes, ce qui amplifie les barrières empêchant ces femmes d’entamer les procédures juridiques convenables à leur situation.
Nous visons plus particulièrement les femmes qui sont en situation de dépendance financière, qui n’ont pas une bonne maîtrise de l’anglais et qui sont ou risquent d’être dans une situation de violence de partenaires intimes.
Pour ce faire, une Chargée de projet a été engagée et l’appel à participation a suscité l’intérêt de plusieurs organismes et intervenants de la communauté francophone qui ont formé le Comité de “Justice Équitable pour Toutes”. Parmi eux se retrouvent des organismes travaillant auprès des nouvelles arrivantes et des femmes en situation d’itinérance ou de violence, mais aussi des membres des professions liées à la justice telles que juristes, avocats, médiatrices et à la santé mentale.
La force de Réseau-Femmes, ce sont ses membres!
Faire partie d’un regroupement dynamique de femmes francophones. Rencontrer des francophones de toutes les origines et de tous les âges. Défendre les droits et les intérêts des femmes d’ici et d’ailleurs.
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