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Pourquoi un manifeste ?
Les travaux du Comité des personnes aidantes ont abouti à la rédaction du manifeste pour la reconnaissance du statut de personne aidante francophone, émettant des recommandations claires et précises à divers organismes et aux gouvernements régionaux, provinciaux et fédéraux. Ceci vise à orienter la mise en place de mécanismes de soutien, d'intervention et de prévention adaptés en français.
Nos partenaires
En partenariat avec le programme Aider sans se Brûler, Family Caregivers of British Colombia et Femmes et Égalité des genres Canada.
Manifeste pour la reconnaissance du statut de personne aidante francophone en milieu minoritaire
4 femmes francophones se sont rassemblées durant plusieurs mois pour former un Comité pour la reconnaissance du statut de personne aidante francophone en Colombie-Britannique.
À l’issue de recherches, de concertations, d’échanges et de co-création nous, membres de ce comité, proclamons solennellement la Déclaration de l’élimination de la violence envers les femmes francophones par laquelle nous demandons instamment que tout soit mis en œuvre pour approfondir, améliorer et publier les connaissances, données et ressources associées à la violence envers les femmes francophones, ses causes premières, les ressources de prévention, d’intervention, et d’élimination de cette violence ainsi que les moyens mis à disposition des femmes et des organismes de soutien.
Le premier mardi d’avril est la Journée nationale des proches aidants au Canada, l’occasion de mettre à l’honneur et de célébrer les personnes qui fournissent des soins personnels et offrent un accompagnement sur le plan physique ou affectif aux personnes qui en ont besoin.
Au Canada, en 2022, plus de la moitié des femmes (52 % ou près de 8,4 millions de femmes) ont fourni des soins de tous ordres à des enfants ou à des adultes, avec ou sans rémunération. Peu importe le contexte, les femmes plus que les hommes (42 %), sont susceptibles de fournir les soins et de vivre des répercussions négatives liées à la prestation de soins, comme la fatigue, l’inquiétude et l’anxiété.
De plus, les personnes qui s’occupent à la fois d’enfants et d’adultes dépendants, « les proches aidants pris en sandwich » représentent 6 % des personnes aidantes. Là encore, les femmes (7 %) sont plus susceptibles d’être prises entre les deux que les hommes (5 %). Ce travail, en grande partie non reconnu, est essentiel au bon fonctionnement du système de soins de santé, ainsi qu’à la société et à l’économie canadiennes.
En Colombie-Britannique, les personnes aidantes francophones vivent en milieu minoritaire. Or, une personne, qui est dans une situation d’aidance, se sent souvent vulnérable. Cette vulnérabilité s’accroît également avec l’insécurité linguistique.
Ajoutons à cela le fait que la réalité de la communauté francophone de la Colombie-Britannique est unique. En effet, elle se compose à la fois de personnes arrivées d’autres provinces du Canada et de personnes arrivant de l’extérieur du Canada.
Plus de 25 % des nouveaux arrivants francophones en Colombie-Britannique sont nés à l’étranger. Au nombre des francophones nés à l’étranger, la moitié sont nés en Europe, 22 % en Asie, 18 % en Afrique ; le reste dans les Amériques. Au cours des dernières décennies, la communauté francophone de la Colombie-Britannique affiche une diversité sans précédent.
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